10/11/2013
La Stratégie Ender
Réalisé par Gavin Hood (2013)
Avec : Harrison Ford, Asa Butterfield, Ben Kingsley, Hailee Steinfeld, Abigail Breslin, Viola Davis, Aramis Knight, Nonso Anozie
Résumé Allociné : Dans un futur proche, une espèce extraterrestre hostile, les Doryphores, ont attaqué la Terre. Sans l’héroïsme de Mazer Rackham, le commandant de la Flotte Internationale, le combat aurait été perdu. Depuis, le très respecté colonel Graff et les forces militaires terriennes entraînent les meilleurs jeunes esprits pour former des officiers émérites et découvrir dans leurs rangs celui qui pourra contrer la prochaine attaque. Ender Wiggin, un garçon timide mais doté d’une exceptionnelle intelligence tactique, est sélectionné pour rejoindre l’élite. A l’académie, Ender apprend rapidement à maîtriser des manoeuvres militaires de plus en plus difficiles où son sens de la stratégie fait merveille. Graff ne tarde pas à le considérer comme le meilleur élément et le plus grand espoir de l’humanité. Il ne lui manque plus qu’à être formé par Mazer Rackham lui-même, pour pouvoir commander la Flotte lors d’une bataille homérique qui décidera du sort de la Terre.
Je précise tout de suite : je n'ai pas lu le roman d'Orson Scott Card, je ne peux donc pas de commentaire sur la fidélité de l'adaptation ciné. Ce que je peux dire parcontre, c'est que c'est tout à fait abordable quand on a pas lu le livre justement ^^.
Sans être parfait, le film laisse quand même une forte impression, le rythme est soutenu et va directement à l'essentiel. Les scènes d’entraînements sont superbes, les enjeux psychologiques des personnages, les choix à faire en temps de guerre sont clairement établis (disons que personnes ne va tourner autour du pot, chacun dit ce qu'il pense ce qui fait quand même gagner vachement de temps sur l'intrigue xD).
Là où ce n'est pas parfait, et c'est surement mieux expliqué dans le livre (mais bon je sais pas si je le lirais), c'est le fait que tout repose sur des enfants, partant du principe que leur jeune esprit peut apprendre beaucoup plus rapidement de nouvelles stratégies de guerre et peut ainsi s'adapter en un temps record à n'importe quelle situation... Ce qui veut dire, en résumé, que tous les généraux de l'armée sont tous des incapables xD.
Et pourquoi un gamin, certes très intelligent, serait plus à même de gagner une guerre que le Héro National qui le forme ? C'est un peu l'impression que ça laisse, que personne ne peut vaincre les ennemis sans les enfants. Ensuite des gamins qui comprennent l'art de la guerre mieux que les adultes, ça reste quand même difficile a croire...
Malgré tout, l'intrigue est palpitante ^^, comme je le disais, on ne se lasse pas une seconde. J'ai trop eu envie d'essayer leur exercice de bataille en apesanteur, et pour le "final test" les effets spéciaux dépotent grave !
Les acteurs sont aussi tous bien : Harrisson Ford, rhaaaaa *coeur coeur* même si c'est pas un gens très gentil ici xD. Le petit Mordred (désolée mais bon suis incapable de l'appeler autrement xD) aka Asa Butterfield se démerde pas trop mal, et Ben Kingsley est toujours génial quoi qu'il fasse !
A noter aussi : la musique captivante, qui étrangement me faisait penser à Game of Thrones mais qui est pas du tout du même compositeur. Je vous invite à survoler ou écouter en profondeur :
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15/10/2013
Hurog signifie Dragon
Ces dernières semaine, j'ai lu deux livres que j'ai adoré et que j'ai eu envie de cajoler comme un gros ours en peluche. Ils m'ont fait l'impression de livre-doudou, dans le sens où c'est le genre d'histoire qu'on prendra plaisir à relire encore et encore... Et donc pas vraiment dans le genre "cro meugnon" parce que c'est rempli de batailles sanglantes, de torture, et de morts *hourra* xD.
(Ouais ben chacun son doudou les gens)
Les Chaînes du Dragon de Patricia Briggs.
Présentation de l'éditeur :
Depuis l’époque où les nains venaient y commercer, une rumeur court à propos de trésors cachés à Hurog. Ce que je viens de dénicher peut effectivement passer pour un trésor. Pourtant, cette trouvaille, je m’en serais volontiers dispensé.
Ce sont des ossements de dragon.
Des anneaux de fer enserrent les pattes et le délicat squelette des ailes. L’ancêtre qui a fait cela est un scélérat car pour poser les anneaux de cette manière lorsque le dragon était en vie, il a fallu traverser la peau et la chair de ses ailes.
Hurog était le sanctuaire des dragons. Quand ils ont disparu, les nains ont quitté le domaine eux aussi. Alors on vit la terre d’Hurog péricliter. Elle dépérit de chagrin, racontent les chroniques, et il ne resta que les souvenirs et les armoiries de ma famille pour rappeler au monde quelle avait été sa splendeur.
Mon lignage était protecteur de la race des dragons. Nombre de mes ancêtres ont donné leur vie pour défendre leur dernier refuge. Cette noble tâche leur avait été confiée par le premier Grand Roi. Par les dieux, disent même certains écrits. À l’origine, « Hurogmestre » signifiait « gardien des dragons ».
Le Sang du Dragon.
Présentation de l'éditeur :
- C’est le sceptre impérial, dit le roi Jakoven, le sceptre dont la force peut détruire des villes entières. Tous ses pouvoirs sont réunis là, dans la Pierre Noire de Farsan.
Il m’incise le bras et prend un peu de sang. Je devine qu’il en a frotté la Pierre Noire car un prodige s’accomplit soudainement.
La force noire me reconnaît.
« Hurog ? demande-t-elle. Dragon ? »
Et une pulsion surgie au plus profond de mon être répond à son appel, juste avant que le prodige ne cesse brusquement.
Enlevé à son fief, Stolon, le jeune Hurogmestre, est interné à l’Asile royal. Drogué, torturé, peut-il hésiter encore à rejoindre la rébellion qui gronde contre le despote des Cinq Royaumes ? Car Jakoven dispose à présent d’une arme terrible ; une arme qui, pour accomplir son œuvre meurtrière a besoin de sang de dragon.
Or, le sang de dragon, c’est le sang d’Hurog. Le sang de Stolon.
Oui, j'ai laissé les 4e de couverture des deux tomes car je ne pense pas que ce soit extrêmement spoiler, d'ailleurs ce ne sont même pas des résumés, mais des extraits qui laissent échapper assez de mystères et fait poser assez de questions pour attirer l'attention du lecteur.
Quant à mon titre, qui est une phrase répétée inlassablement dans les livres, c'est le truc le plus évident et le plus compliqué à expliquer ^^' (imaginez que je vous raconte ça à la seule lumière d'un feu de cheminée, ambiance, mystère etc) (je suis bien inspirée).
Qu'est-ce que j'ai aimé dans cette duologie ? Ben c'est simple : tout. J'ai essayé de chercher au moins un truc que j'ai pas aimé, mais même les personnages qu'on déteste, on aime les détester (c'est logique dedans ma tête toussa pourtant xD), ya de bonnes raisons pour et surtout ils finissent par s'en prendre plein la mouille alors, à la fin, on est content.
Je pense pas que je vais vous raconter l'histoire, ça ferait un billet à rallonge, mais ça parle de jeux de pouvoirs, de retour de magie ancienne, d'un héros qui pensait vivre tranquille qui va devoir mener bataille pour le bien de tous et sauver sa vie après (si il a encore un peu de temps ^^), de dragons qui reviennent évidemment, des liens qui se créent et se renforcent entre amis sur un champ de bataille, d'amour aussi (mais vraiment c'est pas le plus important)...
Les personnages sont vrais, mêmes ceux qu'on ne voit pas très longtemps arrivent à nous marquer. Je pourrais en parler 3 heures mais genre la tante Stala et Axiel c'est trop des badass, je pourrais écouter Totsen à la harpe des jours entiers, je passerais ma vie à faire des câlins à Oreg, enfin j'inventerais des nouvelles tortures juste pour Jakoven *evil laugh*.
Stolon, le héros qui semble un peu benêt mais qui l'est en fait pas du tout, avec une carrure de highlander, c'est impossible de pas l'aimer *dégouline de coeurs*. C'est un plaisir de suivre son cheminement, ses relations avec les autres (Oreg, Totsen, Tisala...) et avec son cheval Pompon, de découvrir avec lui la magie d'Hurog.
Surtout, ce qui m'a plu, c'est que l'action ne perd pas de temps : il y a des complots, des jeux politiques, un rébellion etc, mais les héros ne passent jamais 3 jours à se poser des questions sur ce qu'ils vont devoir faire, ils agissent dans la minute suivant les évènements : Stolon apprend que le roi veut l'enfermer, et ben il se casse tout simplement, ayant juste le temps de prévenir ses amis, il reste pas une minute de plus quelque part où il se sait en danger ; un raid est nécessaire sur les ennemis parce que le lendemain ce sera trop tard, ils mettent au point un rapide plan et pouf ils vont zigouiller les méchants ni vu ni connu ; il faut 1 semaine pour qu'ils aillent de telle ville à telle ville, ben on va pas passer 10 chapitres sur le voyage xD...
Les actions s’enchaînent donc rapidement, à un rythme humainement possible cela va de soit, et même si les héros prévoient certaines conséquences, il y a quand même de l'imprévu auquel le lecteur a pas eu le temps de penser (puisqu'il a pas passer 3 chapitres ruminer sur un sujet). On est surpris et on ne sait pas toujours comment les choses vont finir : moi une histoire comme ça (même si ya des trucs carrément tristes - elle m'a presque fait pleurer 2 fois la Patricia hein) je dis banco tout de suite !
On est transporté du début à la fin et c'est très difficile de lâche le livre le soir xD. Chaque tome fait environ 500 pages et ça se lit d'un trait, je les conseille évidemment à tout le monde et remercie encore un fois ma maman de m'avoir mis un truc génial entre les mains ^^.
20:01 Publié dans Silence in the Library | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : patricia briggs, les chaines du dragon, le sang du dragon, hurog, stolon, dragon | Facebook
21/09/2013
L'Ivresse du Kangourou
... et Autres Histoires du Bush de Kenneth Cook
Présentation de l'éditeur : "Il y eut une longue pause, durant laquelle Benny émit de petits bruits de bouche compatissants, et enfin le kangourou ouvrit ses deux yeux injectés de sang. Je vous jure qu'à cet instant, il a grimacé... Puis il bondit soudain par-dessus la palissade et partit comme un bolide vers la brasserie."
Que faire face à un kangourou qui a pris goût à la bière ? Peut-être pas le poursuivre à travers toute la ville pour le mettre en état d'arrestation... sauf chez Kenneth Cook dont les mésaventures trouvent toujours une issue aussi hilarante qu'absurde. Une simple partie de voile dans la baie de Sydney, un séjour forcé dans une cabane en compagnie d'un rat, la présence d'inoffensifs lézards à bord d'un avion, tout devient homérique !
Je ne vais pas changer un billet qui gagne, sur le même principe que mes review des précédents volumes, Le Koala Tueur et La Vengeance du Wombat, voici le 3e et dernier tome des nouvelles extraordinairement trépidantes et hilarantes de Kenneth Cook dans l'Australie profonde ^^.
Première phrase et première impression !
Tempête de lézards à collerette.
Je soupçonne Alex Robinson d'être devenu pilote uniquement parce qu'il était terrifié par toutes les créatures qui parcourent la terre, nagent dans les eux ou volent dans le ciel.
- Des dizaines de lézards dans un avion, un pilote phobique... du FUN !
Comment ne pas voler une voiture.
Si personne n'a jamais volé de voiture à Tennant Creek, c'est parce qu'il y est impossible de s'enfuir au volant d'une voiture volée.
- Jaune et rose avec des marguerites violettes sur le capot, c'est pas facile à oublier xD
L'ivresse du kangourou.
Ma phobie de tous les animaux australiens découle sans doute des démêlés que j'ai eu dans mon enfance avec un kangourou alcoolique.
- Se noyer dans une marre de houblon c'est pas biiiiien...
Ce n'est pas du jeu.
Il existe, à Alice Springs, un homme qui a le pouvoir de faire disparaître le jeu de cricket de la surface de la Terre.
- Et cet homme s'appelle George ! Et puisque que le cricket est toujours là, on se pose des questions ^^'.
Méfiez-vous des bénévoles.
"Evitez à tout prix de vous porter volontaire" : aucun conseil n'incarne mieux le bon sens militaire.
- Aussi, "les procédures peuvent vous tuer" c'est bon à retenir !
Un truc bizarre.
Le problème avec l'outback, c'est que vous avez beau prendre des précautions et soigneusement éviter tout danger potentiel, il reste toujours une chose que vous avez oubliée ou à laquelle vous n'auriez jamais pensé : celle qui va surgir et vous terrasser.
- Attention, cette nouvelle parle d'animaux mutant...
Bonnes actions et discipline.
A partir de maintenant, je vais faire mon possible pour me tenir à l'écart des bonnes actions (sous toutes leurs formes) et de la discipline au sein d'un groupe.
- Non seulement ya des chiens stupides, mais ya des sauveteurs encore plus débiles xD.
La ruse du rat.
J'ai un jour été piégé douze heures d'affilée dans les Snowy Mountains, à jouer au plus fin avec un rat mangeur d'hommes, à l'intérieur d'une cabane coupée du monde par une tempête de neige.
- Ya aussi 3 bouteilles de vin et 2 de whisky dans cette histoire (hinhinhin).
Le cavalier.
Il était généralement admis qu'il existait sans doute, dans ce vaste monde, un cheval qu'Harry ne pouvait pas monter, mais que leurs chemins ne s'étaient jamais croisés.
- Je dois dire que l'arnaque du départ est bien pensée, malheureusement la fin aussi xD
Des souris et des taupes.
C'est drôle que tu parles de Gnalta.
- C'est l'histoire d'une guerre aborigène où le vainqueur s'est servi de souris tueuses, un peu comme le lapin tueur de Sacré Graal xD.
La roue de la fortune.
Mince, débordant d'énergie, Terry avait la quarantaine, les cheveux fins et roux, de longs sourcils et le sourire angélique d'un enfant de choeur...
- On y parle aussi d'un restaurant tournant, qui donne vachement le tournis, et je me demande comment personne est sorti de là sans vomir O_o.
Renoncez à aimer les autruches.
L'autruche est un sale oiseau.
- Tout est dis, c'est dans la même veine que le koala et le wombat xD.
Face je gagne, pile tu perds.
Il vit en terre d'Arnhem un dénommé Joe, membre du renouveau chrétien et grand prête de la tribu Arkarala.
- Ce qu'il faut pas faire pour s'assurer une place au Paradis !
Tu connais celle du ... ?
Elbow Jones gagnait rondement sa vie en faisant des concours de bras de fer à Birdsville jusqu'à ce qu'il se retrouve ruiné par son propre sens de l'humour.
- J'ai bien aimé celle-ci car le type se fait avoir et laisse les autres le plumer gentiment, après les avoir plumé lui-même, et le tout dans la rigolade :)
20:14 Publié dans Silence in the Library | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kenneth cool, l'ivresse du kangourou, australie, outback, bush, nouvelles | Facebook