20/09/2009
Born to be Prawn
DISTRIC 9
Allociné résumera mieux que moi : Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre... Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire... Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien. Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...
Je sort du cinéma, avec un coup de massue, le message est clair : l'espèce humaine n'a rien retenu de son histoire, elle est toujours aussi cruelle que par le passé...
L'histoire se passe à Johannesburg, ce qui n'est pas non plus un hasard : impuissants spectateurs que nous sommes, nous assistons à un nouvel appartheid entre humains et aliens. Ce n'est un film, mais il est difficiler de ne pas se laisser duper par son aspect documentaire : caméra à l'épaule on suit pendant la moitier du film Wikus, qui s'adresse directement à nous. Les nombreuses vraies fausses interviews, images d'archives, images de caméras de surveillance, les extraits des journaux télévisés, les rushs du reportage... Tout cela renforce le caractére réel de ce que nous voyons.
Et pendant tout le film on ne lâche pas Wikus, petit employé modèle du MNU, pas vraiment attractif aux premiers abords : une tête de geek, des fringues ringards, légèrement benêt sur les bords, coincé derrière un écran toute la journée. C'est lui qui va devoir organiser la "déportation" des aliens vers leur nouveau bidonville, encore plus éloigné de la ville que le premier. Pendant que les force de l'ordre délogent les aliens de leur baraques en arrière-plan, Wikus nous vente les mérites du MNU, pourquoi c'est super bien et super altruiste ce qu'ils font. Et puis la caméra veut faire un plan large et zoom d'un coup sur un policer en train de massacrer un alien et Wikus s'interpose violemment demandant d'arrêter de filmer. Ecran noir. L'image revient, autre baraque, cette fois-ci il faut montrer une éviction sans violence...
Puis une baguarre, des coups de feu, une explosion. Wikus est blessé mais en vie. Seulement il s'est passé autre chose et il va en découvrir les effets secondaire avec horreur (et dégoût pour nous XD). Wikus s'est fait infecté et mute, sa main devient celle d'un alien et cela se propage très vite. Il devient le conbaye du MNU, subit des tests contre sa volonté, et arrive à s'échapper avant qu'on ai pu lui couper le bras... Il devient un fugitif et ne va pouvoir se cacher que dans un seul endroit : le Distric 9.
A ce stade le ton documentaire s'efface peu à peu pour laisser la place à la fiction, mais il ne part jamais complétement. Comment Wikus va-t-il s'en sortir ? Qu'est-ce qu'il va devenir ? Et comment ce film va donc bien se terminer ? Mais ce serait spoilé donc vous n'avez plus qu'à aller au cinéma ^^.
Jusqu'à la toute dernière image, nous sommes tenu en haleine, le suspens est d'autant plus fort que l'histoire semble réelle. Qui nous dit que nous ne vivrons pas la même chose dans le futur, qui nous dit que nous ne réagirions pas comme tous ces gens ? Est-ce qu'on sera aussi tolérant et respecteux envers une autre race extraterrestre ?
Je conseille de le voir en VO, la question ne se pose même pas d'ailleurs, déjà parce qu'on pas beaucoup l'occasion d'entendre de l'anglais sud-africain, et aussi pour pas être traumatisé par le surnom péjoratif donné aux aliens, qui est : "crevette", avouez que "prawn" ça passe quand même mieux, surtout quand on entend des combos d'insultes, ça passe mieux en sous-titres et je veux même pas imaginé de vive voix XD
16:36 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : distric 9, science-fiction, alien, afrique du sud | Facebook
29/06/2009
Fête du Cinéma - day 2
Dimanche matin, 11h, la journée commence avec du massacrage de vampires version japonnaise... Oui euh, bof bof en fait ^^'. Le scénario a rien de crédible, en tout cas sous forme de film, parce que l'animé est très bien (parait-il) (de source sûre), il est juste là pour justifier les combats. Les vampires sont pas beau >_< on sent qu'il y a un effort *pas très réussi :/* pour une image esthétique, et on se retrouve avec des pauvres maquillages façon Buffy dans ses débuts... Le sang qui gicle est entièrement numérisé en énormes gouttes, pas de giclées éclaboussantes... Enfin les "créatures" démons en images de synthèses laissent à désirer. Le Grand Méchant, censé être imbattable depuis la nuit des temps est vaincu en 10min top chrono, et THE "big révélation" n'en est pas une, car dès que l'on sait à quoi ressemble ce Démon, on sait quel lien l'unit à l'héroïne Saya... L'adolescente américaine est totalement inutile, mais il faut bien une victime-faire valoir-meilleure copine à notre slayer solitaire. Autre improbabilité du film, la présence de deux acteurs britanniques : Alan Cunningham et JJ Field (respectivement Général Tilney et *Mr Tilney* de Northanger Abbey) WTF ?!? qu'est-ce qu'ils font ici ? Le premier tiens le rôle du père que Saya n'a jamais eu et qui meure dramatiquement, tué par le deuxième, son coéquipié un brin psycho... Seul point positif JJ Field est convaincant en mec dérangé. A noter un plan assez sympa de lui, le visage en sang, et très très pas content de s'être fait tabassé... Mais c'est tout ^^
Heureusement, la journée se poursuit avec un autre genre de bastonnade : TERMINATOR RENAISSANCE.
C'est lorsque l'on regarde l'épisode 4, que l'on se rend compte que l'on a un peu oublié les tenants et aboutissants chronologiques des 3 premiers volets :D . Bon dans l'absolu c'est pas si grave, car le film reste très bon dans son genre et quelques piqûres de rappel sont là pour nous sortir des réflexions intérieures sur le pourquoi du comment... Une fois encore John Connor doit sauver le monde ^^ et plus précisément son papa ado Kyle Reese, capturé par Skynet. Parallèlement, Marcus Wright se réveille, 17 ans après son exécution et le lègue de son corps à la science, sauf que Marcus est *spécial*... Inévitablement les deux vont se croiser et le premier va mettre la réalité en face du second : Marcus est un modèle unique de Terminator, qui se croit désespérément et sincèrement humain, en plus d'être super fort et indestructible ^^. Parallèlement aux deux autres parallèle, Skynet a mis au point son T800 : un terminator bodybuildé... Hum hum je crois que j'ai déjà vu ça quelque part XD : Schwarzy !!! Enfin pas le vrai hein, Monsieur le Gouverneur de la Californie ne pouvait pas faire d'apparition tout nu voyons... Il s'agit donc de Roland Kickinger, autrichien bodybuildé, troublant sosie de l'original, même sans maquillage O_O . A noter aussi la présence furtive d'Helena Bonham Carter en visage de Skynet.
J'aime beaucoup Christian Bale (qui souri toujours pas hein... comme dirait Les Autres), mais euh Sam Worthington il crève l'écran :-) . Non seulement il est pas moche à regarder, mais il s'en tire pas trop mal pour un gars qui voulait pas spécialement être acteur... En plus il est Australien. Oui on s'en fiche mais c'est un détail très important ^^.
21:42 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blood the last vampire, terminator renaissance, jj field, sam worthington, baston, sang qui coule | Facebook
27/06/2009
Rock'n Roll Rules Forever
En plus d'être un concentré de ce que le rock a produit de meilleur, ce film porté par une tripotée d'acteurs géniaux, raconte une histoire basée sur la réalité : il y a à peine 40 ans, le rock à la radio, c'était limite illégal O_O !! Chose qui aujourd'hui ferait bondir n'importe qui. L'histoire raconte aussi que ces radios pirates ont été supprimées dès 1967, mais heureusement le rock'n roll s'en est plutôt bien sorti (dixit le film). On rit, beaucoup. On pleure, presque... Ce film est fantastic !!
21:25 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : england, rock, bill nighy, british touch, music, comédie | Facebook