14/06/2009
EXTERMINATE
Les Daleks envahissent la Terre. Gordon Flemyng, 1966.
J'ai eu la chance d'aller voir ce film au cinéma, chose exceptionnelle, puisque le film n'avait jamais été projeté en France !! Au lieu de faire une review classique, je vais vous donner les 10 bonnes raisons (plus ou moins) pour se le procurer obligatoirement, même de manière illégale *ouais je prend le risque*.
Un petit pitch quand même : après avoir été violenté pendant un cambriolage, l'agent de police Tom pense se réfugier dans une cabine de police ordinaire... erreur !! Il se retrouve dans une pièce remplie de bidules lumineux avec 3 personnes qui le regardent comme si c'était un extraterrestre. L'agitation dehors, force le Doctor à partir et la petite bande s'en va dans le Londres de 2150. La ville est en ruine, les habitants se cachent et se forme en résistance, mais contre qui ? contre quoi ? Mais les Daleks biensur !! Ces derniers réduisent une partie de la population en esclavage, l'autre partie se fait lobotomisée pour surveiller les travaux. Les Daleks projettent de faire exploser une bombe au centre de la Terre...
Alors pourquoi faut-il absolument voir ce film ?
1 - Pour Bernard Cribbins jeune ^^
22:36 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : doctor who, dalek, kitch | Facebook
19/05/2009
Live Long and Prosper
Ne pouvant résister au pouvoir charismatique et aux effets dévastateurs que certains acteurs peuvent avoir sur moi, je suis donc allez voir STAR TREK... oui bon dis comme ça, on ne percute pas.
Le fait est que je suis inculte en Trekologie. A part le nom des personnages, l'adoration de Sheldon pour Leonard Nimoy, et la super *catch phrase* en titre, je ne sais pas de quoi parle ce mythe. Après 6 séries de plus de 700 épisodes et 10 films, le mot n'est pas à prendre à la légère ^^. Parce que moi, quitte à choisir des Star, je préfère STAR WARS... Bref.
Il était une fois une série HEROES, qui m'a re-re-re-re-confonté dans l'idée que les méchants, ils sont cool... Il était une fois un personnage, Sylar, qui non seulement découpait des crânes, mais qui en plus était interprété avec justesse et profondeur par Zachary Quinto. Un jour le monsieur a dit qu'il adorait ST et que son rêve serait de jouer Spock (mais voui chacun ses rêves non mais ! XD), chose faite grâce à J.J. Abrams. A ce moment, je prend l'intime décision que, même si je ne comprendrais que dale au film, j'irais quand même le voir, juste pour *le* voir sur un écran géant (chacun ses rêves j'ai dis !).
Contre tout attente j'y suis allée -oh mon dieu quel suspense intenable- avec ma maman (pour celles et ceux qui ne sauraient pas, j'ai une maman experte es-Science-Fiction, ce qui a de nombreux avantages, surtout pour les lectrices en visite...). Et alors ce fut une bonne surprise !
Non seulement le film peut se regarder et s'apprécier sans rien savoir de ce qui c'est passé avant (ce qui est logique puisque ce film parle juste de ce qui c'est passé avant...) (faut suivre), mais en plus on est à fond dedans ^^. Sans vouloir être une révolution dans le genre, on a de l'action, des combats de vaisseaux spaciaux, beaucoup d'humour, de la castagne, des crises de conscience, et du *wibby-woobly timey-wimy stuff*... Après ça, que demander de plus ?
Alors concrêtement l'histoire : un vaisseau de la Starfleet, dont j'ai pas retenu le nom (faut pas trop en demander non plus) se fait soudainement attaqué par un vaisseau vachement plus gros Romulien. Alors que le capitaine est capturé et torturé, le capitaine en second Georges Kirk fait évacuer l'équipage (800 personne quand même !) dont sa femme enceinte, cependant pour les protéjer des Romuliens, il reste à bord du vaisseau et le mène droit à la colision *bweaaaaa T_T*. 20 ans plus tard petit Kirk aime être un rebelle, au même moment petit Spock vit très mal son métissage humain-vulcain. Des choses que je ne vous raconterais pas font que les deux se retrouvent à bord de l'USS Entreprise, et au début ils se détestent un peu ^^ ça se fight même... *ouh Spock fait son regard de Sylar (hum)*. Dans la foulée, Kirk rencontre McCoy, médecin (joué par Karl Urban... ouh j'en vois qui tilt là déjà XD attention, le choc de l'absence de cheveux long blond et du cheval pourrait choquer), Uhura, Zulu pilote et pro du sabre, et un petit jeunôt russe trop drôle... sans oublier Mongomery Scott (Simon Pegg, rhaaaaaaaaa !!!!!!!) le pro en wibby-woobly *toutélié*.
Bon l'histoire j'en étais où ? 20 ans plus tard donc, les Romuliens reviennent pour se venger de Spock. Comment ? pourquoi ? no idea. Très méchants qu'ils sont ils font des choses pas biens du tout. Après y'a des combats, un homme venu du futur, des vaisseaux qui re-explosent, des amitiés qui se créent... et tout fini. Voilà.
De mon point de vue, ce film est truffé de petits plaisirs personnels : voir Zachary avec une coupe de playmobile, les sourcils rasé, habillé en pyjama et disant "live long and propser" la main en V... Et bah même comme ça, il est toujours choupi ^^. Kirk aussi est choupi, surtout quand il essaie désepérément de draguer Uhura (qui est la copine de Spock, soit-dit en passant), où lorsque que McCoy lui teste tous ses vaccins dessus XD.
Film donc à voir sans se prendre la tête.
22:30 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : star trek, zachary quinto, karl urban, simon pegg | Facebook
08/03/2009
Milk
HARVEY MILK
Gus Van Sant, 2009. Oscar du meilleur acteur pour Sean Penn.
Sean méritait vraiment sa statuette, et comme presque tous les journalistes l'ont dis, il est habité par son personnage, il ne joue pas Harvey Milk, il est Harvey Milk. et ceci est renforcé par la place omniprésente des images d'archives, commentaires des médias et des discours des opposants.
En flashback, le film retrace le parcours politique de Harvey, conté par lui même juste avant son assassinat. 8 années d'un combat pour la tolérance vis à vis des communautés homosexuelles, depuis son arrivée à San Francisco, sa rencontre avec Scott, l'ouverture de son petit magasin de développement photo, jusqu'au rassemblement de milliers de personnes pour l'égalité des droits, son élection à des fonctions officielles à la mairie de San Francisco, pour enfin finir sur son meurtre brutal et inacceptable.
un film à voir vraiment, pour la portée immense de son action, il a fait changé les mentalités, il a amené plus de tolérance (même si, aujourd'hui, on se rend bien compte que ce n'est pas toujours le cas aux USA...). Sean Penn explose à l'écran de conviction et de sensibilité comme lui seul peut le faire, dans un autre registre je vous conseil de voir My Name is Sam où il interprète un handicapé mental qui se bat pour garder sa petite fille avec lui (attention film hyper larmoyant). à ses côté on retrouve James Franco, l'amour de sa vie, Emile Hirsch (l'acteur d'Into the Wild), Josh Brolin et Victor Graber, tous des personnages clés dans le déroulement des 8 dernières années de Harvey.
Un film à voir donc, pour tout plein de bonnes raisons, mais principalement pour se rendre compte du véritable calvaire subit par les communautés homosexuelles dans l'Amérique des années 70. D'ailleurs, après l'avoir vu on repense à tous ces gens (aux USA) qui ont été assasinés pour avoir défendu leurs convictions, on se demande pourquoi le pays du "rêve" est-il tellement fermé aux changements...
18:48 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : milk, sean penn | Facebook