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30/05/2010

True Stories

Dans la filmo de Robert Downey Jr on compte des films plus eccléctique les uns que les autres. Voici un petit medley de ceux plus ou moins inspirés de faits réels ou de personnages ayant existés.


TheSoloist.jpg The Soloist de Joe Wright (2009)

Avec aussi Jamie Foxx, Catherine Keener, Nelsan Ellis, Tom Hollander

Résumé Allociné : Steve Lopez est dans une impasse. Le journal pour lequel il travaille est en pleine crise, son mariage est un échec, et le temps où il aimait son métier de journaliste est bien loin. Et puis un jour, dans la rue, il entend de la musique. Un étrange vagabond, Nathaniel Ayers, joue de toute son âme, et même si son violon n'a que deux cordes, une émotion unique surgit. Pour Steve, l'étonnant violoniste est d'abord un bon sujet pour sa chronique, et il va peu à peu percevoir tout le mystère qui entoure ce personnage. Le journaliste décide de sortir Ayers de la rue et de le rendre au monde de la musique. Alors qu'il s'acharne à sauver la vie de ce sans-abri hors norme, Steve Lopez se rend peu à peu compte que c'est finalement Ayers qui, à travers sa passion dévorante, son obstination à rester libre et ses tentatives courageuses pour nouer des liens avec les autres, va profondément le changer...

Filmée toute en sobriété, j'ai trouvé cette histoire très touchante, assez dure parfois, mais remplie d'humanisme. Nathaniel intrigue et fait un peu peur aussi, ses monologues sans fin, ses TOC et ses troubles psychologiques nous ferait plus fuir que venir à sa rencontre. Il met mal à l'aise, et sans la musique je ne pense pas que Steve se serait intéressé à lui... Nathaniel a un don pour le violoncelle, et c'est via l'instrument que Steve a réussir à nouer un lien avec lui. Leurs interactions sont toujours forte en émotion de chaque côté : Nathaniel sort peu à peu de son isolement et Steve prend conscience de la détresse de tous ces gens qui vivent dans la rue (un quartier entier de Los Angeles est peuplé de SDF).

Niveau jeu d'acteurs, il n'y a rien de vraiment transcendant, j'ai trouvé Jamie Foxx beaucoup trop dans l'excès et "l'actor studio". Nathaniel est certes pas quelqu'un de serrein mais c'était vraiment trop poussé et stéréotypé, il avait du mal à s'effacé derrière son personnage. Steve Lopez est un journaliste qui a pas de charisme, il est plutôt banal. Il fait des erreurs comme n'importe qui, on peut facilement s'identifié à lui. Robert Downey Jr est dans la simplicité et on en attend pas plus, la séquence "prise de conscience" vers la fin est assez émouvante.

C'est pas un film que je serais allée voir au ciné, je pense pas que je l'acheterais en dvd, mais je regrette pas de l'avoir vu. J'ai trouvé ça très proche du docu-fiction, mais avec la mise en scène et une progression de l'intrigue "hollywoodienne" (je sais même pas si ça a un sens cette phrase XD).


Zodiac-a0086.jpg Zodiac de David Fincher (2007)

Avec aussi Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Anthony Edwards, Chloe Sevigny, Brian Cox, John Carroll Lynch

Résumé Allociné : Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain.
Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision..
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J'étais allée le voir au cinéma celui-là et cette histoire m'avait glacée le sang. Non seulement parce que tout est vrai, mais aussi parce que j'aurais été terrifiée si j'avais vécu à San Francisco à cette période. Les meutres s'étalent quand même du début des années 70 jusqu'au milieu des années 90, le Zodiac n'a jamais été arrêté ou même identifié... C'est assez flippant XD

J'ai adoré la réalisation de David Fincher qui suit scrupuleusement la chronologie des faits, en suivant parallèlement les 3 personnages principaux : Graysmith, Toschi et Avery, qui ont des visions différentes et complémentaires sur l'affaire, due à leur métier. L'enquête, la recherche d'indice, le recoupement d'information, les auditions, interviews... Tout ça est pasionant à suivre, plus ils découvrent de choses plus la tension monte. Le film est aussi très intéressant concernant les méthodes de la police sur 3 décenies, tant au niveau technique, scientifique etc... Tous les services n'avait pas de fax, il n'y avait pas de téléphones portables, les analyse ADN et des empreintes prennaient plus de temps qu'aujourd'hui.

Le trio d'acteurs est impeccable et interagit brillamment. Ils sont soutenus par une pelletée de seconds rôles tout aussi excellent, mention spéciale à Anthony Edwards (Docteur Greeeeeeeeeen dans Urgences ^^) qui est méconnaissable !! C'est un film à voir, je vous le conseille vivement.


fur_ver2.jpg Fur : An Imaginary Portrait of Diane Arbus de Steven Shainberg (2007)

Avec aussi Nicole Kidman, Ty Burrell, Harris Yullin, Jane Alexander

Résumé Allociné : New York, fin des années 50. Diane Arbus est l'assistante de son mari, un photographe de mode réputé. Issue d'une riche famille, elle se sent de plus en plus mal à l'aise dans un monde de convenances rigides où seules les apparences comptent.
Un soir, elle remarque des déménageurs qui livrent des meubles et des objets étranges dans l'appartement du dessus. Lorsqu'elle aperçoit son voisin, le mystère s'épaissit encore : enveloppé d'un long manteau, il porte un chapeau et dissimule son visage derrière un masque. Seuls ses yeux sont visibles, et le regard que Diane croise ne fait que la fasciner un peu plus...
Irrésistiblement attirée, Diane finit par monter chez l'homme avec un appareil photo. Sa rencontre avec Lionel va l'entraîner dans une incroyable aventure à la découverte d'univers mystérieux, dans une relation intime qui va transformer sa vie et son art pour toujours...


Ce portrait imaginaire est tellement bien écrit, qu'il pourrait être vrai. Diane Arbus va découvrir un univers intiguant et passionant de la même façon qu'Alice découvre le pays des Merveilles, d'ailleurs les références sont nombreuses (le lapin blanc, les portes, la clé, la table en verre etc), et c'est cet univers qui transparaitra plus tard dans ces photos. Des portraits de personnages hors du commun, que la société de l'époque préférait oublier.

Nicole Kidman est sublime dans ce film, elle s'efface totalement derrière son personnage. Elle nous offre une Diane (fictive certes ^^) emprisonée dans un mode de vie qui ne lui convient pas, et va qui doucement se laisser aller à ses envies grâce à sa rencontre avec Lionel. Presque irréel et insaissable, Lionel vit dans un monde à part, souffrant d'une maladie génétique il a le corps entièrement recouvert de poils. Le "couple" formé avec Diane, fait beaucoup pensé à La Belle et la Bête. Son visage est caché les 3/4 du film, soit par les poils, soit par un masque, tout s'exprime par son regard. Tous deux ont une fascination l'un pour l'autre, et chacun va introduire l'autre à son univers. Robert est, certes, loin d'être graou tout couvert de poils XD (on ne le voit sans que dans le dernier quart d'heure) mais il n'en est pas néanmois attachant. Son personnage totalement fictif sert de déclencheur à ce que sera l'art de Diane Arbus.

La réalisation du film est impeccable, les décors et la lumière nous transportent d'un univers à l'autre avec aisance. Le rythme assez lent de l'histoire se fait très vite oublié, au profit de l'histoire elle-même. Le spectateur reste captivé jusqu'à la fin par l'étrangeté de ses personnages.