Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/07/2012

Alexander Outland : Space Pirate

240_large5%5B1%5D[1].jpg de G. J. Koch (2012)

Présentation de l'éditeur : Captain Alexander Outland of the Sixty-Nine (short for Space Vessel 3369, of course) is the best pilot in the galaxy. He's also a pirate, a smuggler, and loved and loathed by women in umpteen solar systems. His crew of strays and misfits includes an engineer of dubious sanity, a deposed planetary governor, an annoyingly unflappable Sexbot copilot, and a slinky weapons chief who stubbornly refuses to give the captain a tumble.

Outland just wants to make a decent living skirting the law, but when an invisible space armada starts cutting into his business, he soon finds himself in hot water with the military, the mob, mad bombers, and an extended family of would-be conquerors. And that's not counting an occasionally telepathic spy...

Like any sensible scoundrel, he hates heroics. They're risky and they don't pay well. But to keep his ship and crew in one piece, and make time with a certain hard-to-get weapons chief, he might just have to make an exception-and save the galaxy in spite of himself !


Je vais évoquer tout de suite, ce à quoi tout le monde peut penser à la lecture du résumé : "oh la la mais ça a l'air de ressembler étrangement à du Firefly !?!". Et bien oui et non.

Globalement oui, ça rappelle beaucoup la série, car on suit un équipage de bras cassés, faisant des jobs pris à droite ou à gauche, rencontrant inévitablement des problèmes et fonçant dedans la tête la première. On s'attache au Sixty-Nine, à son Captain charismatique et à tous les autres membres. C'est drôle, ça manque pas d'action, de rebondissements et les méchants sont pas mal mégalo... En fait le livre fait partie du même genre : on a du space opera, mais au lieu d'être mixé avec du western, on a des pirates voulant dominer l'univers !

En chemin vers un client, le vaisseau du Captain Alexander Napoleon Outland ("Nap' le meilleure pilote de l'univers" de son petit surnom) tombe dans l'embuscade d'une armada de pirates, arrive tant bien que mal à y échapper et se réfugie par dépit sur la planète la plus proche : Herion. Herion, dirigée par des Militaires, dont les lois sont les plus strictes qui existent, et qui subit le blocage de l'armada depuis des mois : aucun vaisseau n'a pu y atterrir ou y décoller sans être pulvérisé...

L'exploit de Nap' attire donc l'attention de plein de gens : les Militaires déjà, mais aussi la Mafia, un pseudo groupe terroriste, et un espion. Chacun ayant la même idée en tête : quitter Herion vivant. Et comme personne ne s'aime, ils essaient tous de s'entre-tuer xD l'équipage du Sixty-Nine ne trouve malencontreusement au milieu et subit kidnapping et tentatives d'assassinat... Tout en essayant de sauver les siens, Nap' comprend que le règne de terreur de l'armada doit cesser, si l'univers veut survivre.

S'ensuit une course poursuite (des tréfonds des égouts d'Herion peuplés de créatures dignes des films de NRJ12 au système solaire pas-trop-à-côté) où Nap' et ses amis n'ont pas beaucoup de temps pour découvrir les points faibles des pirates, éviter de se faire attraper par les Militaires... Et si possible prendre un bain, un bon petit repas et honorer enfin la commande de magma dudit client xD.

Le principal point fort du livre ce sont les personnages. Gini Koch se débrouille pour nous les faire imaginer qu'à partir des dialogues et de leur actions, on a quasiment pas de description physique, le minimum syndical pour avoir une idée générale, tout est basé sur leur façon de parler et des interactions entre chacun. Je trouve ça assez fort car laisse une grande liberté au lecteur pour se faire son film dedans sa tête ^^.

Nap' est exquis *-*, c'est un peu le combo-de-la-mort : loyal envers son équipage et son vaisseau, draguant tout ce qui est de sexe féminin tout en étant un amoureux transit de son Chief Weapon, préférant faire exploser des trucs et courir pour sa vie que de jouer les héros. Slinkie, la-dite Chief Weapon, vient d'une planète où on ne jure que pas des noms d'oiseaux, littéralement, "what the egg ? oh feathered god !" etc c'est assez marrant quand elle parle xD. Randolph, petit génie en mécanique et robotique, parfois long à comprendre les blagues, il a construit Audrey, un robot copilote multifonction. Enfin nous avons le Governor, politicien déchut qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de squater le vaisseau de celui qui l'a destitué, personnage fort utile en matière de diplomatie et qui ne manque pas de ressources.

Dans les secondaires on a Tanner (ou "not-really-Percy-Almondiger") le téléphathe aux capacités limités suivant s'il aime ou pas les gens dont il lit les esprits, Bryant Lionside le Major d'Herion qui poursuit Nap', Nigel Nitin le type bizarre assez psychopathe dont je n'en dis pas plus... Et je ne résiste pas à vous donner le noms de l'armada de pirates : "Pierre de Chance and the Chatouilleux Français Armada" où tous les personnages ont une réaction de WTF qui a choisi ce nom xD (c'est un peu le running gag comme Harriet Jones Former Prime Minister, yes we know who you are dans Doctor Who)... Et je vous laisse réfléchir à ce que peut être Hulkinator dans tout ça, moi je kiffe xD.

Et en parlant d'histoire, celle-ci est plutôt bien rodée, en continuité, où chaque détails appris au fil de l'intrigue trouve sa place. Chose déjà bien maitrisée par Gini dans sa série de l'Alien Collective, donc je n'avais pas de doute qu'ici aussi tout le chaos d'information que l'on reçoit s'ordonne tout bien correctement à un moment.

On se surprend même à penser aux mêmes conclusions que les personnages, lors de scènes comme "tu sais à quoi je pense ? oui je pense pareil" alors que toi pauvre lecteur tu ne sais pas encore ce qu'ils pensent alors tu te dis "si ça trouve c'est ça" et bam page suivante tu découvres que tu avais raison, et te te dis que tu ferais bien partie de l'équipage du Sixty-Nine ^^.

Comme je le disais plus haut, l'action ne manque pas, on entre directement dans le vif du sujet et on pas le temps de respirer avant la fin. La majeur partie de l'intrigue se passe sur Herion, on pas énormément de combat spatial et c'est un peu dommage, sachant que Nap' est "le meilleure pilote de l'univers", on s'attend à voir ses performances. Enfin, je garde espoir pour les tomes suivants de cette série !

(Des tomes suivants, mon Dieu, je suis foutue de chez foutue xD).

Long live The Outland !