Swap

Antony Moore, 2007

Un simple échange entre enfants. Une BD contre un tuyau en plastique. Un acte anodin au départ. Seulement avec le temps, le Superman numéro un a pris une immense valeur. Et Harvey, devenu libraire de bandes-dessinées, ne rêve que de récupérer ce comic rarissime. C'est même une obsession, le seul but de sa vie d'adolescent attardé... Mais après toutes ces années d'attente, son scénario longuement mûri va dérailler, et il se retrouvera pris dans un imbroglio incroyable.
Conseil de l'auteur : ne commencez ce livre que si avez du temps, car vous ne pourrez pas le lâcher.

Sur la 4ème de couv' il y a une citation d'un critique qui dit "un humour noir et dévastateur digne du grand PG Woodehouse, un régal !", au début j'avais pris ça comme un argument de vente, histoire d'attirer les lecteurs mais au final je pense que ce critique a raison ^^.

Ce livre c'est un peu un livre de geek : écrit par un psy anglais (sous pseudonyme XD), ça raconte l'histoire d'un "libraire", Harvey, spécialié dans les Comics, à Londres, à qui il arrive que des embrouilles. En l'espace de 300 pages on est transporté dans les Cornouailles où un numéro rare de Superman est la cause du meurte d'une vieille dame folle, meurtre qui est confié au bon soin d'un inspecteur finlandais prénommé Sigvard Jarvin qui a le même air blasé-de-la-vie que Jeeves...

Le résumé a raison aussi, on ne peut pas lâcher ce livre, tout est tellement absurde dedans qu'on a qu'une envie : savoir qui a bien pu tuer la vieille ?? Mais surtout quelle connerie va *encore* faire Harvey pour agraver *encore plus* son cas ??

Harvey c'est le côté obscur du geek de base, le trentenaire qui vit encore comme un ado et qui passe sa vie dans une boutique de BD. Il a pas de copine, est accros à la bière et passe plus de temps sur le canapé de son arrière-boutique que chez lui. A plusieurs reprise on a envie de le secouer et de le reprendre en main car il ne fait que rarement de bons choix ^^.

Les personnages secondaires sont tout aussi passionnant : Josh, l'assistant d'Harvey, fan de cartes Pokémon et de crème anglaise à la banane... Sigvard Jarvin et son collègue Allen dont les discussions sont justes énormes, les parents d'Harvey qui arrivent a détourner n'importe quel sujet de conversation de façon à ne plus rien y comprendre, Charles "Bleeder" Odd objet de l'attention de tout le monde...

Swap est le premier roman de cet auteur et j'espère vivement que ce ne sera pas le dernier. Ca se lit très facilement, les chapitres sont courts et efficaces niveau suspsense ^^. L'auteur fait de temps en temps référence à des films ou des faits de société pas trop ancient pour qu'on puisse les saisir car on les a vécus (bon c'est rien de politique ou "d'actualité" je vous rassure, ça reste dans le thème léger et geek de l'histoire).

Je trouverais sympa l'idée d'en faire un film, je pense que ça serait une excellente comédie comme seuls les britanniques peuvent en faire :)

The French Survival Guide to Heidiland

(cliquez pour agrandir :P)

Strawberry Fields Forever

Across the Universe. Julie Taymor 2006

Avec Jim Sturgess, Evan Rachel Wood, Joe Anderson, Dana Fuchs, T.V. Carpio, Martin Luther II.
Avec apparitions de Joe Cocker et Bono.

Résumé Allociné : Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.
Jude et Lucy sont plongés, avec des groupes d'amis et de musiciens, dans le tumulte des années anti-guerre et des révolutions culturelles, guidés par "Dr Robert" et "Mr Kite". Jude et Lucy sont la proie des forces tumultueuses qui secouent l'époque et vont les obliger à se trouver eux-mêmes pour se retrouver l'un l'autre...

Comment se fait-il que je sois passée à côté de ce film pendant 4 ans ? Hein ? Comment ? J'en avais vaguement entendu parlé, et puis y'a 6 mois environ (voir plus), j'ai vu le dvd en promo Fnac alors je l'avais acheté, mais je l'ai pas regardé tout suite... Et puis la semaine dernière, je ne savais pas quoi faire, alors je suis allée voir dans dvdthèque, les nouvelles acquisitions pas encore vu. Sans vraiment me poser de question j'ai pris Across the Universe et j'ai appuyé sur "play".

Is there anybody going to listen to my story
All about the girl who came to stay?
She's the kind of girl you want so much
It makes you sorry
Still you don't regret a single day.
Ah girl
Girl

Pour son film Julie Taymor (gloire à elle, j'irais voir ce qu'elle a fait d'autre XD) à choisi une trentaine de chansons des Beatles, et à partir de celle-ci elle (et deux autres scénaristes) a écrit son scénario. Ce qui est marrant c'est qu'on a l'impression que les chansons semblent avoir été écrites pour le film tellement elle s'intégrent dans l'histoire ^^ , avoir cette impression est déjà un signe qu'on se trouve devant quelque chose de parfait !

Pas étonnant donc que les deux héros principaux s'appellent Jude et Lucy :) et on attend avec plaisir l'arrivée de leur *moment*. En fait on attend avec plaisir tous les numéros musicaux XD et comme tout comédie musicale qui se repsecte, les chansons expriment les sentiments des personnages à des moments précis, ce ne sont pas des séquences micro en main devant un public (même s'il y en a quand même).

Across the Universe regroupe tout ce que j'aime tant sur le plan artistique que culturel : déjà les Beatles hein, ya pas photo XD, ensuite on a un héro british *gniiiii* avec un accent trop choupiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je fond, qui s'en va à New York, le tout pendant les année 60 avec son flots d'évènements historiques dans lesquels le film s'inscrit. Je kiffe cette période au Etats-Unis, tout ce qui se passait était intense, les gens se lâchaient, tout était coloré *flower power* et le rock'n'roll faisait la loi :D .

Le film mélange aussi habilement plusieurs types d'effets spéciaux, plus ou moins technique ou en carton-pâte... J'ai beaucoup aimé que l'image soit passée en négatif avec une saturation des couleurs, pendant les trip mystiques sous "influences" ^^ Ca fait un peu mal aux yeux au début, mais j'ai trouvé ça tellement évident, et je ne me souviens pas de film ayant utilisé le même effet...

Le casting du film est impeccable, rien à redire. Je ne connaissais aucun des acteurs, d'ailleurs ce n'est pas dit dans le making off, mais je pense que c'était surement un choix délibéré de ne pas prendre des acteurs archi connus. Jim Sturgess est à tomber par terre, c'est un peu le Jake Gyllenhaal british XD j'en pouvais plus de son accent, et pis quand il chante je gniiise *_* . Joe Anderson aussi est pas mal, c'est un blond mais c'est pas grave *uhuh*

Evan Rachel Wood est toute mimi, j'ai bien apprécié aussi Martin Luther II, dont l'interprétation de While my guitar gently whisp m'a foutu la chair de poule !!

Across the Universe c'est un film avoir absolument si on aime la comédie musicale, les Beatles et le rock en général. J'ai la BO qui tourne en boucle depuis, je ne me lasse pas d'entendre encore et encore ces merveilleuses chansons (même si ça ne vaut pas les originales *wink Elisha :P*)