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11/10/2009

Le Japon n'existe pas

japon existe pas.JPG Alberto TORRES-BLANDINA


Voyageurs qui n'aimez pas les longues attentes dans les aéroports, ce livre est pour vous. Dans un terminal, un balayeur affable et disert bavarde avec les passagers en attente, devine leur destination, leur donne des conseils, raconte des histoires passionnantes sur ses voisins, flirte avec la vendeuse de journaux. Il propose même à ses interlocuteurs en partance pour Tokyo une théorie originale: "Le Japon n'est qu'une façade. Une opération marketing comme une autre. On l'a inventé pour vendre de la technologie et ça a marché. Made in Japan est aujourd'hui le meilleur label pour vendre une voiture ou un téléviseur." D'histoire en histoire cet étrange balayeur nous surprend avec humour et bonheur. Le premier roman plein d'ironie et d'énergie d'un jeune homme prometteur.

Je l'ai acheté par hasard, parce que le titre était sympa et le résumé aussi. Au final je pense que je suis un peu déçue, cette histoire est pas transcendante : il n'y a pas vraiment d'originalité et la fin laisse perplexe... quant à la fameuse théorie sur le Japon qui attire par le titre et le résumé, ça ne dure que quelques pages et on repasse à autre chose.

J'ai déjà du m'habitué à la forme : un monologue, avec des instants de discussions dont on a pas les réponses des interlocuteurs. Les seuls passages intéressants, sont ceux où Salavdore (le balayeur) raconte ses histoires farfelues, un peu absurdes, sur des gens qu'il a croisé dans l'aéroport : on apprend qu'un poète finlandais est mort dans une salle d'embarquement, qu'une jeune fille amnésique ne sais pas dans quel pays elle se trouve, qu'il y a un Code pour les plans c**, qu'un type a un contrat de mort sur sa tête etc...

On arrive quand même à se poser la question : est-ce que ça existe vraiment tous ces trucs bizarres ? Pour avoir été plusieurs fois dans un aéroport, on peut se demander s'il se passe pas des choses pareilles ^^

Mais comme je le disais, j'ai été un peu déçue parce que ce bouquin ne mène à rien (enfin à pas grand chose), ça raconte des petits bouts de vie d'êtres humains, mais quand on ferme le bouquin on oubli tout très vite. La fin de l'histoire n'est pas réussie, il y a un début de *quelque chose* qui aurait pu nous faire réfléchir, mais l'effet voulu s'évapore avant même de bouillir.

09/10/2009

Des crocs et des os

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MEN IN CONVERSE - n°6


Ce mois-ci le Men in Converse est David Boreanaz, longtemps connu sous le nom de *Angeeeeeeeeel gniiiiiiii* (oui oui le "gni" est très important dans la prononciation), et désormais aussi sous le nom de *Seeley Booth*.

Alors comme toutes les ados en mal de Mâles, j'étais très fan de Buffy, que j'ai regardé depuis le tout début (j'ai même encore le coffret VHS de la saison 1 en VF, une antiquité). Et comme tout le monde, dès la première apparition d'Angel, le vampire-qui-une-âme-le-pauvre, ben j'ai commencé à poussé des cris stridents... Ce qui est marrant à savoir c'est que David (toutélié par les prénoms) a obtenu ce rôle en promenant son chien dans la rue :D *merci le chien*.

En plus d'avoir le regard ténébreux, et le sourir qui tue, David porte très bien le tshirt près du corp *bave*, il peut se steak-haché *la classe*, et il peut même faire la bête sauvage...

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Et puis David est partie de Buffy, a eu sa propre série Angel (que j'ai regardé juste le début, j'accrochais pas vraiment), a fait un film d'horreur-navais où il faisait un serial killer... Puis a retrouvé le chemin de la télé avec Bones.

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Il y interprète un agent du FBI qui fait équipe avec une anthropologue judiciaire. Une série d'enquête basique : un meurtre (toujours assez bizarre), des suspects, des gens qui mentent, la résolution et pouf arrestation (voir pas toujours...). Mais ce qui fait sa force ce sont ses personnages, les deux rôles titres mais aussi tous les autres. Le tadem me fait penser à feux-Mulder & Scully, le paranormal en moins XD, plus que des coéquipier, ils sont amis, et plus que des amis... Ben là est tout l'intérêt :D

C'est une série qui m'a beaucoup surprise, au fil des saisons, par la maitrise impeccable des interactions entre tous ses personnages, leur histoire, leurs émotions, les choix qu'ils font, et les contradictions qu'ils ont. Pour ajouter à tout ça, un humour débridé et des situations cocasses font que Bones se regarde avec énormément de plaisir ^^

03/10/2009

And you know what ?

Je me suis cassé la tête, pendant mon long weekend, pour trouver une catégorie de billets réguliers, qui soit un peu originale et pas déjà vu ailleurs... Et puis dans un grand moment de nostalgie j'ai trouvé !

J'ai la chance d'avoir un grand-père cinéphile qui m'a montré beaucoup, beaucoup de film dit "classiques", depuis que je suis en âge de restée devant la télévision, sans être distraite par autre chose ^^', et sans poser 12 milles questions. J'ai donc décidé de vous parler de tous ces films, non pas parce qu'ils sont archi connus, mais parce que pour moi ils évoquent des souvenirs particuliers (donc en plus je vous parlerais de moi... non non ne fuyez paaaaas XD)

Je vais commencé avec ce qui a longtemps rimé avec "vacances chez Pépé et Mémé" : TEX AVERY



red1024.jpg Frederick Bean « Fred / Tex » Avery (26 février 1908 - 26 août 1980) était un réalisateur de films d'animation. Il est à l’origine du style farfelu des cartoons hollywoodiens des années quarante. Avery a travaillé pour les studios Warner Bros et MGM et est surtout connu pour créer des univers aux situations délirantes. Parmi ces personnages, on peut citer Bugs Bunny, Daffy Duck, Droopy ou Casse-Noisettes (Screwy Squirrel). *wiki*

Ce sont pour moi les meilleurs dessins animés, avec la Panthère Rose, les Shadocks et Bob l'Eponge. Aussi loin que je m'en souvienne, on (avec mon frère ou mes cousins) les regardaient en VO sous-titrée ^^. Bon évidemment à l'époque on comprenait basiquement les histoires, et c'est longtemps après, quand j'ai commencé à faire du babysitting, et que les gamins regardaient les mêmes dessins animés et aussi en anglais, que j'ai eu plaisir à tous les re-re-revoir et surtout à comprendre les messages cachés *pour adultes* XD




swing1024.jpg Parce que oui, les Tex Avery ont d'énormes sous-entendus sexuels tout le temps, et alors que les enfants n'y voient que du feu, nous on se marre tant qu'on peut, et pas pour les mêmes raisons :') .

Les exemples ne manque pas, Red Hot Riding Hood transporte le petit chaperon rouge dans le show business : d'un côté la fille paysanne et le loup benêt qui rêve de paillette, de l'autre la bimbo "Babe" et le loup gentlemen qui rêve de simplicité campagnarde. Chacun des loups aura un crush terriblement incontrôlable pour la fille de son rêve et fera tout pour "finir avec" !! Allez, je suis sûre que vous vous souvenez des yeux qui sortent des orbites et des "ahouuuuu" enflammée ^^.

On a aussi les aventures de Pépé le putois, sorte de Julio Inglesias de la forêt, qui tombe fou d'amûûr pour une chatte noire. Se trouvant malencontreusement avec de la peinture blanche sur le dos, elle essaye de se débarrasser de son assayant, qui se frotte contre elle en lui chantant des chansons XD.




Tex%20avery%2002.jpg Mais Tex Avery c'est aussi, des personnages totalement frappé comme Screwy Squirel, qui est bon à mettre à l'asile, Droopy le chien depressif qui nous assure que "si si il est heureux" ...

Un de mes préférés s'appelle Magical Maestro : un magicien potache rêve d'être chef d'orchestre, seulement on le vire de partout, il arrive à prendre la place tant convoitée pendant une représentation de Figaro et fait subir à l'interprètre des tours de magie déjantés un pur bonheur XD

Aujourd'hui les cassettes de Tex Avery de mon grand-père sont usées jusqu'à l'os, quand j'étais petite, je les regardais tous les jours. Je me souviens être tombée par hasard sur les "nouveaux" Tex Avery : les histoires sont immondes, ça n'a plus rien à voir avec les anciens et c'est dommage...