11/03/2009
Flying Toaster
22:21 Publié dans Catch Phrases | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook
08/03/2009
Milk
HARVEY MILK
Gus Van Sant, 2009. Oscar du meilleur acteur pour Sean Penn.
Sean méritait vraiment sa statuette, et comme presque tous les journalistes l'ont dis, il est habité par son personnage, il ne joue pas Harvey Milk, il est Harvey Milk. et ceci est renforcé par la place omniprésente des images d'archives, commentaires des médias et des discours des opposants.
En flashback, le film retrace le parcours politique de Harvey, conté par lui même juste avant son assassinat. 8 années d'un combat pour la tolérance vis à vis des communautés homosexuelles, depuis son arrivée à San Francisco, sa rencontre avec Scott, l'ouverture de son petit magasin de développement photo, jusqu'au rassemblement de milliers de personnes pour l'égalité des droits, son élection à des fonctions officielles à la mairie de San Francisco, pour enfin finir sur son meurtre brutal et inacceptable.
un film à voir vraiment, pour la portée immense de son action, il a fait changé les mentalités, il a amené plus de tolérance (même si, aujourd'hui, on se rend bien compte que ce n'est pas toujours le cas aux USA...). Sean Penn explose à l'écran de conviction et de sensibilité comme lui seul peut le faire, dans un autre registre je vous conseil de voir My Name is Sam où il interprète un handicapé mental qui se bat pour garder sa petite fille avec lui (attention film hyper larmoyant). à ses côté on retrouve James Franco, l'amour de sa vie, Emile Hirsch (l'acteur d'Into the Wild), Josh Brolin et Victor Graber, tous des personnages clés dans le déroulement des 8 dernières années de Harvey.
Un film à voir donc, pour tout plein de bonnes raisons, mais principalement pour se rendre compte du véritable calvaire subit par les communautés homosexuelles dans l'Amérique des années 70. D'ailleurs, après l'avoir vu on repense à tous ces gens (aux USA) qui ont été assasinés pour avoir défendu leurs convictions, on se demande pourquoi le pays du "rêve" est-il tellement fermé aux changements...
18:48 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : milk, sean penn | Facebook
07/03/2009
Watchmen
WATCHMEN
de Zack Snyder, le monsieur 300...
Je viens d'aller le voir cet aprem et je ne sais pas vraiment par où commencer. Bon déjà, il faut aller le voir ^^ ensuite il faut peut-être aller le revoir, juste histoire de bien comprendre la complexité de l'histoire. Enfin il faut aller le voir pour la qualité esthétique quasi impec de l'image et la BO qui tue *samer*.
Le film commence par un meutre, précédé d'une baston à couper le souffle (et qui aussi un véritable carnage pour le mobilier), et puis nous avons le générique de début sur fond de rock'n'roll bien 60s/70s : des scènes figées où chaque personnes gardent la pose pour faire croire à une photographie, mais on voit très bien les gens bougés (je sais pas si vous avez compris, anyway). Déjà rien que pour ça, vous avez rentabilisé 5 fois le prix de la place de ciné ^^.
Ensuite on fait connaissance avec les Watchmen à la retraite (rien à voir avec leur âge) qui tentent, tant bien que mal, d'avoir une vie paisible dans un monde menacé, d'un instant à l'autre, d'une fin apocalyptique représentée par les bombes nucléaires que l'URSS veut envoyer sur les USA... il y a Dan l'angoissé, Adrian le mégalo, Walter le parano, Laurie la paumée et Jon le quasi Dieu bleu-fluo. Chacun souffre, déprime, espère une vie meilleure. Le meurtre de l'un des leurs, le Comédien (accéssoirement nazi psychopathe violeur *si si c'est un super-héros* *et c'est Jeffrey XD*) va donc les remettre en question. La ténacité de Rorschach (Walter), son souci de justice et ses méthodes peu catholiques à chercher l'assassin, va porter ses fruits et tous vont se lancer dans une quête effrénée pour sauver le monde et réhabiliter les héros masqués. Rien que ça...
En presque 3 heures, on ne s'ennui pas un instant, on en prend plein les yeux et les oreilles. Et sur ce dernier point on est gâté par les suprises musicales qu'on aurait même pas imaginé pour un film de ce genre. Rien que la présence de Sound of Silence de Simon & Garfunkel devrait attiser votre curiosité ^^ et pourtant ça colle parfaitement à la séquence. On trouve aussi une version de Hallelujah, autre que celle de Jeff Buckley. Encore une BO à se procurer très vite...
Comment ne pas parler aussi des effets spéciaux ? que ce soit pour Dr Manhattan (Jon) pour les combats ou pour tous les moments sanginolants... il y a des bras, des jambes, des doigts cassés qui provoquent réactions de "ouch j'imagine trop comment ça doit faire mal", ya aussi des têtes explosées au couteau de boucher et des bras sectionnés à la scie qui ne laissent pas non plus indifférent. A part les scènes gores il y a quand même belles images ^^
On salut aussi la performance des acteurs, presque tous inconnus au bataillon, sauf Billy Crudup (mais en images de synthèses et tout bleu) et Jeffrey Dean Morgan (mort dès le debut et là juste en fashback). J'aurais une petite mention spéciale pour Jackie Earl Haley qui interprète Rorschach, car son perso est pas celui pour lequel on le plus de sympathie et qu'il ne vaut mieux pas énervé, mais son masque est vraiment trop classe et c'est sans doute le seul le plus honnête avec lui-même... et qui a des répliques qui tuent ^^ (pis franchement la scène dans la prison est tellement énorme qu'on lui pardonne ses névroses XD).
WATCHMEN, a voir donc et sans modération.
19:08 Publié dans Talking Pictures | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook