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23/10/2014

L'Océan au bout du chemin

Ocean_at_the_End_of_the_Lane_US_Cover.jpg de Neil Gaiman, 2014.

Présentation de l'éditeur : De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu’il croyait oubliées. Le suicide d’un locataire dans une voiture au bout d’un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l’étang de derrière la maison était un océan. Et les souvenirs de l’enfance, qu’il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante…

Ce sont les souvenirs d’un enfant pour qui les histoires existent dès qu’on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité.

Gaiman nous plonge ainsi l’univers de l’enfance en même temps que dans celui des contes anglo-saxons, dont il a une connaissance érudite. Mais plus encore, il nous convie à une relecture de l’influence des contes sur notre enfance, une réflexion sur la mémoire et l’oubli, et ce qui demeure d’enfance en nous.

Fidèle à son imaginaire féérique, Neil Gaiman est un créateur d’archétypes que Stephen King qualifie de «trésor d'histoires ». Il épure ici sa phrase et ses possibilités narratives pour nous procurer une émotion toute nouvelle, inédite, dans ce roman court, très personnel, qui dévoile sans doute beaucoup de lui et démontre tout le génie littéraire qui lui a valu le convoité Book of the Year décerné à ce roman par les lecteurs anglais.

 

Book of the Year, je ne sais pas, mais en tout cas moi j'ai beaucoup aimé ce roman, d'autant que d'habitude les histoires avec des enfants m'intéressent pas plus que ça, mais bon pour Neil j'ai fait un effort et je regrette pas ^^.

Parce que même si c'est un enfant le héros, l'histoire est racontée par un adulte, qui se souvient donc d'une période précise : quand il avait 7 ans, sa voisine de 11 ans lui a prouvé que la mare au bout du chemin était un océan.

Le résumé de la 4e de couverture n'évoque que la surface du roman, puisque Neil va nous apporter du fantastique petit à petit, et de plus en plus intensément, jusqu'à carrément nous submerger mais sans jamais nous couler (désolée les métaphores océaniques sont faciles ici xD).

J'ai aimé ne jamais savoir comment s'appelle le petit garçon ; l'amitié qui se noue instantanément entre lui et Lettie ; la dynamique entre Lettie, sa maman et sa grand-mère et le peu qu'on apprend sur ces femmes Hempstock qui n'ont pas besoin des hommes (sauf pour en créer d'autres huhu) ; la petite-soeur du héros, ses parents, son petit chat... et évidement la méchante Ursula Monkton !

Neil Gaiman nous fait croire qu'on peut retirer ses mauvais souvenir en découpant un bout de vêtement, que les chatons poussent dans les arbres et que la mare au bout du chemin est effectivement un océan.

L'Océan au bout du chemin sort aujourd'hui en librairie, je vous le conseille, je crois même que je le mettrais dans ceux que je retiendrais de 2014.